Marcher sur l'eau a été tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020 et raconte l'histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d'un forage. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d'être assidues à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Sous l’impulsion des habitants et par l’action de l’ONG Amman Imman un forage apporterait l’eau tant convoitée au centre du village et offrirait à tous une vie meilleure.
Tarnation élabore une nouvelle écriture du documentaire. Ce long métrage est l'autoportrait de Jonathan Caouette, 31 ans, qui dès l'âge de 11 ans, décide de filmer la chronique chaotique de son enfance. Il nous entraîne dans un tourbillon psychédélique à partir d'instantanés, de films d'amateur Super-8, de messages enregistrés sur répondeur, de journaux intimes vidéo, de ses premiers courts métrages et de bribes de la culture pop des années 80, pour tracer le portrait d'une famille gravement déjantée.
Le Cameroun peu de temps avant l'indépendance, une petite subdivision de l'Admnistration Française, sorte de chef-lieu de province, loin de tout, coupée des vraies routes, le courrier deux fois par mois. C'est là que vivent l'admnistrateur Marc Dalens, sa femme Aimée, leur fille France. Les blancs seuls dans la promiscuité des boys. Marc, le plus souvent absent, en tournée d'inspection sur son domaine mène une vie qui semble conforme à ses rêves. Aimée joue son rôle dans la maison comme pour tromper son attente...