Le commandant Louise Chaland, épaulée par son fils Sylvain, prêtre, enquête sur le meurtre d’un sculpteur subversif dont le cadavre a été retrouvé à côté d’une de ses toiles couverte d’inscriptions en latin. Ils font rapidement le lien avec la disparition d’une relique de Saint-Martin, saint patron de Tours. Leurs investigations les guident vers un refuge pour nécessiteux, tenu par François Delcourt et sa fille Agnès, laquelle entretenait des liens amoureux avec le sculpteur retrouvé assassiné. Comment ne pas être troublé par l’importance qu’attachent certains à cette relique ? Cette enquête les emmènera à la découverte du patrimoine historique et religieux de la ville et vers une sorte de « réconciliation » entre la mère laïque et le fils devenu prêtre.
Après plusieurs années, un groupe de jeunes adultes se retrouvent. Le temps du lycée est révolu mais les amis tentent de rattraper le temps perdu. Lors de cet après-midi hors du temps, où les souvenirs et non-dits refont surface, chacun prend conscience que certaines choses ne sont plus comme avant.
Bertrand et Lorraine sont ceux qui restent... Ils sont ceux qui arpentent les couloirs en se posant des questions interdites, se font repérer au kiosque à journaux, parlent trop fort à la cafétéria, et vont fumer en cachette sur le toit de cet hôpital où leurs conjoints se font soigner. Car pour supporter la culpabilité d'être bien vivants, Bertrand et Lorraine ont décidé de s'aider à vivre, à rire et à continuer d'aimer.
Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matin comme les autres devant son immeuble par un commando de truands. Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines. Amputé, humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucune prise à ses ravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c'est par la dignité qu'il répond à la barbarie.
Banel et Adama s’aiment. Ils vivent dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.