John vit en Californie avec son compagnon Eric et leur fille adoptive Mónica, loin de la vie rurale conservatrice qu’il a quittée voilà des années. Son père, Willis, un homme obstiné issu d’une époque révolue, vit désormais seul dans la ferme isolée où a grandi John. L’esprit de Willis déclinant, John l’emmène avec lui dans l’Ouest, dans l’espoir que sa sœur Sarah et lui pourront trouver au vieil homme un foyer plus proche de chez eux. Mais leurs bonnes intentions se heurtent au refus absolu de Willis, qui ne veut rien changer à son mode de vie...
Bébel et ses petits camarades du cours Louis XIV, sont réputés pour être des fainéants et d’invétérés farceurs. Leur lycée est même dernier du classement au baccalauréat avec 100 % de recalés à l’examen ! Après une plaisanterie qui tourne mal, les trublions se retrouvent obligés d’obtenir leur bac à tout prix, tout en rusant et trichant, s’ils ne veulent pas finir en prison…
A travers les aventures de Grégoire Ponceludon de Malavoy, issu d'une famille d'ancienne noblesse tombée dans la précarité, une étude de la cour de Louis XVI et ses antichambres à Versailles en 1780, ou déjà la spiritualité avait pour ennemi mortel le ridicule. (4 César en 1997- César des Meilleurs costumes (Christian Gasc) - César des Meilleurs décors (Ivan Maussion) - César du Meilleur réalisateur (Patrice Leconte) - César du Meilleur film français de l'année)
Nous sommes en mars 1871, tandis qu'un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple de Paris insurgé... Dans un espace théâtralisé, plus de 200 participants (intermittents du spectacle, chômeurs, sans-papiers, provinciaux, montreuillois, simples citoyens, ...) interprètent, devant une caméra fluide travaillant en plans séquences, les personnages de La Commune pour nous raconter leurs propres interrogations sur les réformes sociales et politiques...
Évocation de la vie de la reine d'origine autrichienne, épouse mal-aimée de Louis XVI, guillotinée en 1793. Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité. Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose. Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle. Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?
De la Fronde en 1649 à sa mort en 1715, voici le règne de Louis XIV et les longues années pendant lesquelles ce roi visionnaire fit d’une simple résidence de chasse la plus somptueuse résidence royale d’Europe. Il conjugua à un projet politique absolutiste un goût des arts très vif qui mit à son service les plus grands talents de l’époque. Rigoureusement documenté, le film est servi par des comédiens très sûrs et l’emploi d’images numériques qui retracent fidèlement l’évolution du «chantier du Grand Siècle».
En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.
Sous le règne de Louis XIV, Sabine de Barra, une femme paysagiste se voit assigner par André Le Nôtre l'honneur de superviser la création de la salle de bal extérieure - le bosquet des Rocailles - pour les somptueuses festivités voulues par le roi dans les jardins du château de Versailles, une tâche qui la met au centre des intrigues de la Cour.