Cosimo se fait arrêter par la police alors qu'il tente de dérober une voiture. Pour sortir de prison plus rapidement, il demande à ses complices extérieurs de lui trouver un "pigeon", quelqu'un qui prendra sa place derrière les barreaux. C'est Pepe, boxeur à la manque, qui se présente au directeur de la prison pour clamer sa culpabilité ; mais celui-ci décide de les coffrer tous les deux. Abusé par une ruse, Cosimo révèle à Pepe les détails de son prochain coup, infaillible, qu'il se réserve pour sa sortie. Mais Pepe sort plus tôt que prévu et organise le casse avec les complices de Cosimo...
Snaporaz, un séducteur vieillissant, aborde une jeune femme dans un train, mais échoue dans ses manoeuvres d'approche. Le train s'arrête en pleine nature et l'inconnue en descend. Snaporaz quitte sa place à son tour et suit sa mystérieuse compagne de voyage. Il se retrouve dans une maison isolée où se tient un congrès féministe. Il déambule de salle en salle et affronte une étonnante galerie de personnages féminins, depuis la mangeuse d'hommes jusqu'aux homosexuelles militantes. Il croit trouver son salut en accédant à la galerie de portraits de Krossphallus Katzone, l'empereur des séducteurs, fier comme un coq sous les innombrables visages figés des femmes qu'il a aimées...
À Rome, Cabiria, une prostituée un peu simplette, échappe à la noyade après avoir été dépouillée par celui qu’elle croyait être son grand amour. Mais elle continue à porter un regard émerveillé sur la vie. Ainsi, après avoir passé une nuit enchanteresse (bien qu’elle l’ait terminée cloîtrée dans la salle de bain) chez le célèbre acteur Alberto Lazzari, elle fait la connaissance du gentil et timide Oscar. C’est de nouveau le grand amour jusqu’au soir où Oscar s’enfuit avec toutes ses économies. Au petit matin, après avoir voulu mourir, Cabiria reprend espoir au son de l’aubade que de jeunes musiciens donnent au nouveau jour.